Des fermes laitières moins polluantes et plus performantes grâce à la graine de lin

Vaches laitières du Québec
Crédit photo: Producteurs de lait du Québec

 

Une étude menée par Yvan Chouinard, chercheur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval, aurait démontré qu’il est possible de réduire les émissions de méthane des vaches laitières en ajoutant du lin extrudé dans leur alimentation. Ainsi, en utilisant cette technique, les entreprises laitières disposeraient d’un nouvel outil leur permettant de réduire l’impact environnemental de leur production.

« Selon notre étude, l’ajout du lin extrudé a amélioré la production laitière de près de 3 %. De plus, la teneur en acide linolénique, principal acide gras oméga-3 du lait, a augmenté de 40 %, a mentionné Yvan Chouinard, agronome et professeur titulaire au Département des sciences animales. Des bénéfices sur le plan environnemental et économique ont également été observés, notamment une diminution de 9,4 % des émissions de méthane par litre de lait produit et une hausse du profit de 0,80 $ par vache par jour chez les entreprises utilisant la graine de lin. »

Au total, 30 entreprises laitières ont été sélectionnées pour participer à cette recherche. Deux groupes comparables en termes de production et de composition du lait ainsi que de taille et de régie de troupeau ont été formés. Le premier groupe a servi de témoin; les producteurs n’ont pas apporté de changement à l’alimentation des vaches pendant la période expérimentale. Les 15 autres troupeaux formaient le « groupe lin »; les producteurs ont ajouté 700 g de lin extrudé par jour dans l’alimentation des vaches.

Cette’étude, Vacco², a été initié par Danone et implanté dans cinq pays. Il a été financé par Danone Canada, le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles et le ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations du Québec et il a été réalisé en collaboration avec Valorex, Valacta et les Producteurs de lait du Québec. « Nous sommes fiers d’avoir participé à la mise en place de ce projet de recherche innovateur ici au Québec et d’avoir pu mettre à contribution notre expérience », mentionne Monsieur Pascal Lachance, chef de service, Développement durable et Environnement chez Danone. « Nous sommes convaincus que les résultats de cette recherche contribueront à l’avancement de l’agriculture québécoise ».

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