L’A.D.A. félicite le ministre Blanchet pour sa sagesse dans le dossier de la consigne publique

Communiqué

L’A.D.A. félicite le ministre Blanchet pour sa sagesse dans le dossier de la consigne publique

LOGO ADAQ - Association des détaillants en alimentation du Québc - réaction gel consigne canette 5 sousMONTRÉAL, le 20 déc. 2012 /CNW Telbec/ – Les détaillants alimentaires québécois tiennent à féliciter le ministre du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs, M. Yves-François Blanchet, pour sa décision de ne pas donner suite au projet d’augmentation du montant de la consigne publique de 5¢ à 10¢.

Pour l’Association des détaillants en alimentation du Québec (A.D.A.), il importe d’évaluer la performance des deux systèmes concurrents, tel que recommandé par les membres de la Commission des Transports et de l’Environnement dans son rapport de 2008, avant de poser des gestes qui pourraient influer sur les résultats, comme hausser la consigne publique.

La consigne et la collecte sélective sont des vases communicants qui se nuisent mutuellement; pour l’A.D.A., le statu quo actuel ne permet pas à la collecte universelle des matières d’atteindre son plein potentiel.  « En 2012, les Québécois sont prêts pour une gestion plus efficiente des matières résiduelles. La consigne publique était nécessaire en 1984 alors qu’il n’existait aucune alternative pour récupérer les contenants. Aujourd’hui, la collecte sélective peut faire une collecte efficace des contenants à remplissage unique. L’approche de gestion en silo des matières recyclables est dépassée quand le bac de recyclage est disponible dans 99 % des ménages. » ajoute Florent Gravel, président-directeur général de l’A.D.A.

Pour Daniel Choquette, président de l’A.D.A. et propriétaire du Provigo Choquette de Marieville, la consigne publique bat de l’aile : « On dit que le système de consigne publique ne coûte rien, mais rien n’est plus faux. Les consommateurs et les détaillants paient pour faire fonctionner un système qui est en perte de vitesse, ce n’est pas en les faisant payer plus que le système va devenir plus efficace. Autour de 25 M $ sont déjà perdus annuellement par les consommateurs. Comment le gouvernement pourrait-il justifier une perte additionnelle? »

Bien que l’A.D.A. soit d’avis qu’il serait préférable de transférer le recyclage des contenants à remplissage unique dans la collecte sélective, les détaillants entendent néanmoins continuer à collaborer avec les brasseurs de bière, comme ils le font depuis plus de 50 ans, pour la récupération des contenants à remplissage multiple de bière (bouteilles brunes). De toute façon, les consommateurs savent faire une différence entre les bouteilles brunes de bière, récupérées à 95 %, soit un taux bien plus important que tous les autres formats à remplissage unique consignés actuellement en vigueur.

Depuis 1955, l’Association des détaillants en alimentation du Québec (A.D.A.) est la seule association qui représente l’ensemble des détaillants en alimentation propriétaires du Québec. Elle est dirigée par des détaillants et pour les détaillants. Sa mission est de défendre et représenter les intérêts des quelque 8000 détaillants en alimentation, quels que soient leur bannière et le type de surface qu’ils opèrent.

SOURCE : ASSOCIATION DES DETAILLANTS EN ALIMENTATION DU QUEBEC (ADA)

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