Bilan du Réseau de surveillance de la qualité de l’air – La bonne qualité de l’air à Montréal se maintient

MONTRÉAL, le 4 juin 2015 /CNW Telbec/ – M. Réal Ménard, responsable du développement durable, de l’environnement, des grands parcs et des espaces verts au comité exécutif de la Ville de Montréal, a rendu public aujourd’hui le Bilan du Réseau de surveillance de la qualité de l’air 2014, un bilan positif qui démontre une bonne qualité de l’air à Montréal durant une grande partie de l’année, soit pendant 302 jours. C’est la présence de particules fines qui a occasionné 63 jours de mauvaise qualité de l’air, dont 10 jours de smog observés en hiver; il n’y a eu aucun jour de smog durant l’été.

« Bien que le bilan de la qualité de l’air soit généralement positif, notre effort collectif doit se poursuivre afin de maintenir, et d’améliorer davantage la qualité de l’air à Montréal. Notre Administration continue ses efforts constants en instaurant des mesures de contrôle des particules fines à la source toujours plus rigoureuses. La consultation publique sur le projet de règlement sur le chauffage au bois démontre notre engagement en matière d’environnement afin d’encadrer l’utilisation des appareils à combustible solide », a déclaré M. Ménard.

Portrait de la qualité de l’air
En 2014, 63 jours de mauvaise qualité de l’air ont été enregistrés, dont 10 jours de smog. La mauvaise qualité de l’air de ces journées est attribuable à la présence de particules fines.

Tel que constaté en 2013, les 10 jours de smog observés en 2014 sont enregistrés dans les mois de janvier, février, mars et décembre. Les événements responsables des jours de mauvaise qualité de l’air sont la plupart du temps reliés à des activités humaines telles que l’utilisation du chauffage au bois. D’ailleurs, les résultats démontrent que les 10 jours de smog ont eu lieu en hiver, époque de l’année où le chauffage au bois bat son plein.

Le transport routier est également une source de pollution atmosphérique. Les concentrations des polluants gazeux associés à la circulation routière (monoxyde de carbone et dioxyde d’azote) varient en fonction des heures de la journée et produisent un patron différent selon les périodes d’affluence. Ces concentrations diminuent durant les fins de semaine. Ces résultats sont similaires à ceux observés dans d’autres villes canadiennes.

Dossier : chauffage au bois
L’impact du chauffage résidentiel au bois sur la santé et l’environnement a été un sujet particulièrement documenté en 2014. Pour la première fois, un bilan des émissions de particules fines a été réalisé pour l’agglomération montréalaise. Malgré qu’il soit établi à partir d’estimations, ce bilan indique que le chauffage résidentiel au bois serait la deuxième source d’émission des particules fines, derrière les transports, toutes catégories confondues (maritime, routier, aéroportuaire).

En adoptant son règlement sur les appareils à combustible solide en 2009, Montréal a démontré qu’elle se préoccupait de la qualité de l’air respiré par ses citoyens.

Un nouveau projet de règlement a fait l’objet d’une consultation publique en 2014. Le règlement final sera adopté par le Conseil municipal en 2015.

Pour plus d’information, consultez le site ville.montreal.qc.ca/chauffageaubois.

Nouvelles normes de qualité de l’air ambiant
De nouvelles normes canadiennes de qualité de l’air ambiant pour les particules fines et l’ozone entreront en vigueur en 2015. Une étude comparative de ces normes et des résultats obtenus sur le territoire de l’agglomération montréalaise démontrent que ces normes sont respectées pour les années 2012-2014.

Le Réseau de surveillance de la qualité de l’air (RSQA)
Afin de mesurer la qualité de l’air sur l’ensemble du territoire de l’agglomération montréalaise, le RSQA comprend 13 stations d’échantillonnage équipées d’analyseurs de toutes sortes. Certains de ces analyseurs mesurent en continu les concentrations de polluants tels que l’ozone, le monoxyde de carbone, le dioxyde de soufre, le monoxyde d’azote et les particules fines, et permettent de calculer un indice de la qualité de l’air en temps réel.

Chaque année, des équipements qui ont atteint la fin de leur vie utile sont remplacés. En prévision du remplacement des appareils de mesure des particules fines, qui doit avoir lieu en 2015, de nouveaux analyseurs ont été déployés dans cinq stations. Une analyse de la performance de ces équipements sera réalisée en comparant les résultats obtenus avec ceux actuellement en opération.

Pour consulter le Bilan 2014 ou les prévisions quotidiennes de la qualité de l’air à Montréal, cliquez ici ou visitez le site www.rsqa.qc.ca ou le ville.montreal.qc.ca/environnement.

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