On entend souvent parler que les ampoules fluo-compactes contiennent du mercure et qu’on doit donc les manipuler avec soin. Voici ce que j’ai trouvé à ce sujet:
Les LFC ont besoin d’une petite quantité de mercure pour produire de la lumière. Cette quantité est inférieure au cinquième de celle d’une pile de montre courante. Tout le mercure d’une LFC est contenu dans le tube sous forme de vapeur ou a été absorbé dans les parois de la lampe, aux extrémités métalliques de celle-ci ou dans d’autres composants de l’ampoule. Au terme de la vie nominale de l’ampoule, très peu de mercure est susceptible de se dégager dans l’environnement.
On ne peut pas tout à fait dire que l’utilisation de ces ampoules soient tout à fait sans danger… Il se peut qu’une petite quantité de mercure se dégage des ampoules si l’on casse le tube en verre, et émettent un champ éléctromagnétique non négligeable (180V/m à 20cm, ce qui est largement au dessus de la norme européenne de 41V/m et les recommandations des laboratoires qui est de 0,7V/m). Une infime quantité de mercure, en moyenne cinq milligrammes, est scellée dans le tube de verre. Par comparaison, on trouve de 500 milligrammes à 2 grammes de mercure en moyenne dans un thermomètre ordinaire. Il faudrait poser de 100 à 400 lampes fluorescentes compactes pour obtenir la même quantité de mercure dans une maison ! — source |
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Ca peut sembler peu mais voici les conséquences:
Il suffit de très peu de mercure pour polluer de vastes étendues d’eau (et les poissons à des niveaux dangereux pour la consommation humaine).
– 9 grammes de mercure (1/70ème de cuillère à café) suffit à polluer 25 acres d’étang dans lequel la chaîne alimentaire va reconcentrer le mercure au point que les taux de mercure dans les poissons dépasseront les seuils considérés comme « sûrs » pour la consommation. (Raloff, Jo., 1991. Mercurial Risks From Acids Reign, Science News, 130:152-166) — Source