Deux chercheurs dévoilent les lacunes majeures d’un rapport portant sur les radiofréquences

Étude Société Royale radiofréquences - logo C4ST Deux scientifiques  impliqués dans la révision du rapport de la Société Royale portant sur les effets des radiations sans fil, un des rapports sur lequel se base Hydro-Québec pour déclarer que les compteurs intelligents ne posent aucun soucis pour la santé,  ont déclaré récemment que les résultats ne sont pas valables en raison de lacunes majeures que comporte l’étude en question. C’est ce que nous rapporte un communiqué du C4ST, un organisme à but non lucratif dont la mission est d’éduquer et d’informer les Canadiens et leurs responsables politiques sur les dangers de l’exposition aux radiations produites par les équipements technologiques et de travailler avec tous les niveaux de gouvernement afin de créer des collectivités plus saines pour les enfants et les familles d’un océan à l’autre.

Le Dr Martin Blank, titulaire de 2 doctorats  et auteur de plus de 200 publications à l’université Columbia quant aux effets sur la santé des radiations sans fil ainsi que le Dr Anthony Miller, professeur émérite à l’École de Santé Publique Dalla Lana de l’université de Toronto, ont également dénoncé le fait que des membres-clés du comité de la Société Royale  se trouvaient en situation de conflits d’intérêt alors qu’ils acceptaient régulièrement du financement des compagnies de télécommunications sans fil.

Les deux scientifiques remarquent que le comité de la Société Royale a choisi d’ignorer des études scientifiques démontrant la nocivité du sans fil, publiées lors des cinq dernières années. En tant que critiques de cette étude, ils ont pu observer que certains membres du comité se trouvaient en situation de conflit et que d’autres ne possédaient pas une expertise suffisante.

“Le comité de la Société Royale a manqué à ses devoirs envers le public,” dit Dr Miller. “Le comité a choisi d’ignorer des preuves récentes à l’effet que les radiations sans fil sont cancérigènes.”

Dr Miller confie être des plus concernés en ce qui a trait à l’exposition involontaire, telle celle que subissent les enfants dans les écoles.

Dr Martin Blank rapporte que la Société Royale a mis de côté des études concluantes démontrant les dommages biologiques aux cellules, pouvant même induire un problème d’infertilité masculine (téléphones cellulaires portés à la ceinture).

“Si toute la littérature scientifique récente avait été prise en considération, le rapport aurait fait état de recommandations visant l’établissement de limites d’exposition plus basses au Canada en ce qui a trait aux radiations sans fil,” dit Dr Blank.

Le comité de la Société Royale a été éclaboussé par le scandale. L’été dernier, le président du comité a dû démissionner après que des conflits d’intérêts jusqu’alors dissimulés aient été révélés. La Société Royale avait promis de dévoiler, dans son rapport final, les conflits d’intérêts subsistant au sein du comité, mais ne l’a pas fait.

Source:  C4ST Communiqué de presse: Les scientifiques rompent le silence sur le rapport SRC

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *