Bilan 2012 du Réseau de suivi du milieu aquatique – Amélioration globale de la qualité des plans d’eau à Montréal

Communiqué

Bilan 2012 du Réseau de suivi du milieu aquatique – Amélioration globale de la qualité des plans d’eau à Montréal

Logo Montréal - bilan 2012 qualité des plans d'eauMONTRÉAL, le 13 juin 2013 /CNW Telbec/ – Le Réseau de suivi du milieu aquatique (RSMA) de la Ville de Montréal a poursuivi ses échantillonnages dans les différents cours d’eau de l’île en 2012 afin de dresser un bilan de l’état général de la qualité des plans d’eau. La responsable du développement durable, de l’environnement, des grands parcs et espaces verts au comité exécutif de la Ville, Mme Josée Duplessis, a dévoilé les principaux éléments que contient le bilan 2012.

« Des décennies d’actions nous permettent d’affirmer que par temps sec, l’objectif principal du projet d’assainissement des eaux est à portée de main. Le bilan 2012 du Réseau de suivi du milieu aquatique nous démontre que lorsqu’il y a absence de précipitations depuis 60 heures, l’eau en rive est dans la majorité des cas propice aux activités de contact comme la baignade et les sports nautiques. Nous sommes heureux de constater que la qualité des plans d’eau à Montréal s’est améliorée, et nous allons poursuivre notre travail dans les endroits qui sont plus problématiques », a assuré Mme Duplessis.

Des conditions météorologiques chaudes et sèches
Des précipitations de 10 % inférieures à la moyenne des 15 dernières années et des niveaux d’eau plus bas que la normale ont caractérisé l’été 2012. Bien que la diminution des précipitations ait eu pour effet d’améliorer légèrement la qualité de l’eau en rive, celle des ruisseaux a souffert de la sécheresse.

Qualité de l’eau en rive ; une année dans la moyenne
Dans le cadre des échantillonnages, 66 % (63/96) des stations ont obtenu l’indicateur QUALO, qui signifie le maintien d’une très bonne qualité bactériologique tout au long de la saison, bien qu’elle puisse occasionnellement dépasser le critère de 200 COLI (coliformes fécaux par 100 mL). Il s’agit d’une amélioration par rapport à l’an dernier (56 %). Plus précisément, la qualité de l’eau du fleuve Saint-Laurent s’est considérablement améliorée en 2012, de même que pour la rivière des Prairies où la qualité de l’eau se situe au-dessus de la moyenne des 10 dernières années. Autour de l’île Bizard, la qualité de l’eau a été presque parfaite, mis à part la station à l’extrémité de la terrasse Martin. Quant au bassin de La Prairie, 86 % des stations ont obtenu l’indicateur QUALO. C’est au lac Saint-Louis que la qualité de l’eau s’est le plus détériorée, surtout entre Lachine et Dorval.

Diagnostic des ruisseaux et des plans d’eau intérieurs
Les stations d’échantillonnages démontrent que la qualité s’est améliorée pour 7 stations et est demeurée stable pour 28 des 49 stations. Par contre, la qualité de l’eau s’est globalement détériorée pour 14 d’entre elles par rapport à l’an dernier. Alors qu’une bonne qualité de l’eau a été observée au canal de Lachine et à l’étang du parc Angrignon, la situation a été différente à l’étang du parc Dr-Bernard-Paquet, tout comme à la rivière à l’Orme ainsi qu’aux ruisseaux Pinel et O’Connell.

Un dépistage des réseaux contaminés
Le programme PLUVIO vise à identifier et à corriger les problèmes de contaminations bactériennes des eaux pluviales occasionnés par les raccordements inversés, c’est-à-dire des raccordements qui acheminent des eaux usées aux égouts pluviaux plutôt qu’aux égouts sanitaires. L’étude des 13 réseaux pluviaux contaminés de la Ville de Pointe-Claire et de l’arrondissement de L’Île-Bizard-Sainte-Geneviève a été complétée. De plus, les exutoires des 55 réseaux pluviaux alimentant les ruisseaux Denis et Bertrand ont été échantillonnés, et 20 réseaux contaminés ont été étudiés en détail. En tout, plus de la moitié des 175 réseaux pluviaux posant problème ont été examinés. La poursuite des travaux de dépistage permettra d’identifier les endroits où les raccordements sont inversés en vue d’une correction.

Plusieurs façons de profiter du statut insulaire de Montréal
Il existe actuellement quatre plages publiques sur le territoire montréalais; la plage du parc Jean-Drapeau, la plage du parc-nature du Bois-de-l’Île-Bizard, la plage au parc-nature du Cap-Saint-Jacques ainsi que la Petite plage du Cap-Saint-Jacques.

« De nombreuses activités récréatives ou sportives en lien avec l’eau peuvent être pratiquées à Montréal. À titre d’exemple, des activités comme le Grand splash 2013 et le Tour de l’île bleu permettent aux Montréalais de profiter du statut insulaire de la métropole. Le Relais Rivière du Tour de l’île Bleu 2013 est par ailleurs un événement grand public agréable pour les familles. J’invite les Montréalais à y participer en grand nombre! », a ajouté Mme Duplessis. Il est possible de prendre connaissance des diverses activités en lien avec l’eau dans la section Activités et loisirs du site Internet de la Ville de Montréal.

La Ville tient à rappeler que la prudence est de mise lors de la pratique d’activités récréatives de contact avec l’eau en milieu urbain surtout après des périodes de pluies importantes. Avant de pratiquer des activités aquatiques, les citoyens sont invités à consulter le site Internet du RSMA où sont affichés les derniers résultats disponibles des différents programmes d’échantillonnage, ainsi que le bilan 2012 : www.rsma.qc.ca.

À noter que Mme Duplessis représentera la Ville de Montréal à Marquette lors de la réunion de l’Alliance des villes des Grands Lacs et du Saint-Laurent. Montréal, étant à l’aval de tous les Grands Lacs, est directement touché par les enjeux de qualité et de quantité d’eau venant de ceux-ci.

SOURCE : Ville de Montréal – Cabinet du maire et du comité exécutif

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *