Le Canada, une superpuissance énergétique d’ici 2021, selon Jim Prentice, vice-président du conseil, Banque CIBC

Communiqué

Le Canada, une superpuissance énergétique d’ici 2021, selon Jim Prentice, vice-président du conseil, Banque CIBC

Il devra diversifier ses marchés de l’énergie et améliorer sa durabilité écologique

Logo banque CIBCCALGARY, le 11 mai /CNW/ – Le Canada a la possibilité de devenir une superpuissance énergétique au cours de la prochaine décennie, mais il devra pour cela diversifier et renforcer ses marchés de l’énergie. C’est ce qu’a déclaré aujourd’hui M. Jim Prentice, vice-président du conseil, Banque CIBC, lors d’une allocution à la Chambre de commerce de Calgary.

En présentant une feuille de route de l’énergie canadienne pour la prochaine décennie, M. Prentice a relevé les dangers qui jalonneront le parcours et proposé des moyens de les éviter. Il a souligné l’évolution du marché de l’énergie de source canadienne, compte tenu du lent déclin de la demande en énergie d’importation aux États-Unis et de la croissance de cette demande dans les pays en développement.

« En 2021, le Canada sera une superpuissance énergétique », a prédit M. Prentice. « Mais à elle seule, la possession des ressources ne fait pas de nous une superpuissance. Au prorata de la population, nous sommes le principal producteur mondial d’énergie, toutes formes confondues. Nous avons du pétrole, du gaz naturel, de l’hydroélectricité et de l’uranium. Mais il nous manque encore un élément essentiel : un marché diversifié. »

Il a ajouté que l’accès au marché des États-Unis est confronté à un examen plus rigoureux de la part des organismes de réglementation américains et que, au pays comme à l’étranger, les pressions visant à rendre les sables bitumineux plus viables du point de vue écologique sont de plus en plus fortes.

« Ou le Canada sera un chef de file environnemental, ou il laissera d’autres ressorts dicter ses politiques de l’environnement. Personne ne doit ignorer que ce printemps, le président des États-Unis a abordé deux fois la question des politiques environnementales du Canada. Le monde presse leCanada d’améliorer sa performance environnementale dans le secteur des sables bitumineux. »

D’après M. Prentice, il y a deux choses que le Canada doit faire pour atteindre l’objectif de devenir une superpuissance énergétique :

  • Premièrement, nous devons éliminer les entraves à la vigueur que le marché continental donne naturellement aux relations énergétiques entre leCanada et les États-Unis.
  • Deuxièmement, nous devons diversifier notre marché en nous tournant vers la région Asie-Pacifique.

« Aujourd’hui, la quasi-totalité de nos exportations énergétiques est destinée aux États-Unis. Nous n’avons qu’un seul client, ce qui fait de nous un preneur de prix plutôt qu’un fixeur de prix », a-t-il ajouté.

M. Prentice distingue quatre entraves aux relations énergétiques entre le Canada et les États-Unis.

  1. Les normes de carburant à faible teneur en carbone. M. Prentice note qu’aux États-Unis, 47 ressorts différents sont en voie d’élaborer leurs propres normes de carburant à faible teneur en carbone, normes qu’il décrit comme une tentative de refiler aux producteurs canadiens les coûts de la conformité aux normes environnementales étasuniennes.
  2. La croissance du protectionnisme dans le secteur de l’énergie renouvelable. Il s’inquiète du fait que certains ressorts étasuniens tentent d’alimenter leur industrie de l’énergie renouvelable en fixant des normes relatives aux portefeuilles d’énergies renouvelables qui excluent l’hydroélectricité canadienne, « la source renouvelable d’électricité la plus économique et la plus abondante qui soit ». On estime à 25 000 MW le potentiel hydroélectrique canadien qui pourrait être développé d’ici 25 ans, ce qui pourrait rendre nettement plus écologique le réseau électrique nord-américain.
  3. Le débit sous-optimal du pétrole à destination des raffineries de la côte du golfe du Mexique. Ces raffineries conçues pour traiter du pétrole brut lourd ont du mal à obtenir des volumes suffisants en raison de la capacité limitée des pipelines.
  4. La difficulté d’obtenir l’approbation du projet de pipeline Keystone XL par les organismes de réglementation. Ce problème est actuellement la principale entrave aux relations énergétiques entre les deux pays.

« Les objectifs énergétiques du Canada doivent refléter notre intérêt national », a affirmé M. Prentice. « Il nous faut des marchés diversifiés pour optimiser la tarification au coût marginal et réduire notre risque de marché. Or, la voie de la diversification des marchés passe par notre côte Ouest et se poursuit jusqu’aux pays de la région Asie-Pacifique. »

M. Prentice voit une ouverture du commerce énergétique du Canada vers l’Asie-Pacifique pour le gaz naturel liquéfié (GNL) et le pétrole. Il estime essentiel d’aller de l’avant par des investissements dans les secteurs du transport et de la distribution.

Il a présenté une feuille de route simple et réalisable pour faire du Canada une superpuissance énergétique d’ici 2021. Selon ce qu’il a déclaré à l’auditoire de la Chambre de commerce, nous devons :

  • poursuivre nos efforts pour lever les obstacles au libre marché de l’énergie en Amérique du Nord;
  • redoubler d’efforts pour faire approuver et construire le pipeline Keystone XL;
  • rendre plus durable l’exploitation des sables bitumineux, développer pleinement nos prodigieuses ressources hydroélectriques et améliorer notre position dans la course mondiale à l’énergie propre;
  • diversifier nos marchés de l’énergie en créant un corridor vers la côte Ouest pour le GNL et le pétrole canadiens.

« Voilà comment le Canada peut devenir une superpuissance énergétique d’ici 2021. »

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