Depuis quelques mois, la STM met à l’essai avec 500 clients, l’achat en ligne de titres de transport sur cartes OPUS. Puisque l’expérience s’avère positive, elle est à la recherche de 1 000 personnes supplémentaires pour ce projet-pilote de guichet en ligne. De leur ordinateur personnel, ces volontaires pourront se procurer leur titre STM quand bon leur semblera sans avoir à sortir pour aller au dépanneur du coin ou à une station de métro. Pratique non?

Vous êtes intéressé(e) par ce projet?

Vous devez dans un premier temps répondre à certains critères de sélection afin de faire partie des candidats retenus :

Configuration nécessaire pour l’ordinateur :

•Windows 2000 / XP / Vista ou supérieur.
•Internet Explorer v5.5 ou Mozilla Firefox v1.0 ou supérieur. La version Explorer 9 n’est pas supportée.
•Un port USB disponible.
•Une connexion Internet à haut débit.
•Java 6 et Javascript (téléchargement gratuit sur www.java.com).

Vous devez également détenir une carte de crédit (avec ou sans puce) Visa ou Master Card, et vous engager à répondre à 3 sondages en ligne au cours de l’expérimentation sur une période d’environ 6 mois.

Pour participer, cliquez ici

* Seule la langue française est utilisée pour les besoins de l’expérimentation.
* This trial will only be conducted in French.

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Pour l’avoir expérimentée, la solution de recharge en ligne de la STM est intéressante car elle permet d’éviter de faire la file la première journée du mois lorsqu’on a oublié de recharger sa carte, par exemple, mais elle souffre également de quelques irritants ( du moins dans la première vague de test à laquelle j’ai participé ).

Premièrement, la recharge en ligne est un processus plus long qu’à une station de recharge au métro. Il faut brancher le lecteur, y insérer la carte, se connecter sur le site guichet.stm.info, entrer son mot de passe ( s’en souvenir en premier lieu – la STM nous oblige à utiliser deux caractères numériques ainsi qu’une majuscule ), recharger la carte et effectuer le paiement par carte de crédit en entrant l’information de la carte manuellement à chaque fois ( numéro, date d’expiration ).

Il faut aussi se trouver une méthode afin d’imprimer ou encore de conserver ses reçus sous forme numérique ( PDF ou autres ) afin de pouvoir les retrouver lors de la rédaction de son rapport d’impôt. Sur ce point, je vous l’accorde, ce n’est pas tellement différent de la méthode de recharge à la station de métro.

Finalement, malgré un ordinateur à jour, tournant sous Windows 7, la majorité du temps ou j’ai branché le lecteur de carte sur le port USB, j’ai obtenu un message d’erreur m’indiquant que le Java n’était pas actif. Je devais donc redémarrer l’ordinateur et ça fonctionnait à tout coup par la suite. Mais être obligé de redémarrer son PC, se connecter sur le site de la STM, entrer son code d’usager, son mot de passe, entrer son numéro de carte de crédit manuellement, imprimer ou classer son reçu est beaucoup plus long que de recharger sa carte à la station de métro ( s’il n’y a personne en ligne évidemment ). Et malheureusement, ça ne fonctionnait pas avec Google Chrome, mon navigateur habituel.

Pour toutes ses raisons, cette solution ne m’a pas séduite. Je me suis finalement abonné à OPUS à l’année qui présente la solution idéale pour moi. Ma carte est toujours chargée, sans intervention de ma part et, en plus, on obtient le 12 ième mois gratuit en s’y abonnant.

Toutefois, selon un article paru dans le Journal 24h aujourd’hui, il semblerait que le lecteur utilisé pour la deuxième vague de test, qui débutera cet automne, sera en mesure de lire les cartes bancaires. Il serait également plus convivial et plus durable.