Démantèlement de la centrale thermique Sorel-Tracy – la réaction de l’AQLPA

Communiqué

Démantèlement de la centrale thermique Sorel-Tracy – Enterrement d’un dinosaure selon l’AQLPA

Logo AQLPA - Démantelement centrale thermique au gaz de Sorel-TracySAINT-LÉON-DE-STANDON, QC, le 14 janv. 2013 /CNW Telbec/ – Les travaux de démolition de la centrale thermique de Sorel-Tracy débutent cette semaine, suite à la décision d’Hydro-Québec de ne pas la rénover, en raison de son caractère vétuste et du fait qu’elle n’était plus utilisée que quelques heures par année. La raison majeure devrait toutefois être le fait qu’elle a contribué de façon importante aux problèmes de qualité de l’air, entre autres pour ce qui est du dioxyde de soufre (SO2) et des gaz à effet de serre (GES) puisque cette centrale fonctionnait au mazout lourd.

C’est d’ailleurs suite à la décision de repartir la centrale de Sorel-Tracy, en 1988, que l’AQLPA en avait appelé d’un débat public sur l’énergie. En effet, dans le cadre de la stratégie de lutte contre les pluies acides le Québec venait de signer une entente visant à réduire de 300 000 tonnes/an les émissions de SO2 mais la centrale thermique allait en émettre 100 000 T/an en plus des émissions de GES! C’était une situation insensée, résultante de l’absence de planification du développement énergétique et de l’incohérence quant aux conséquences environnementales des voies choisies.

Rappelons que le débat sur l’énergie a mené au rapport «Pour un Québec efficace » et à la création de la Régie de l’énergie, de l’Agence d’efficacité énergétique et des programmes d’efficacité énergétique d’Hydro-Québec et Gaz Métro. Les décisions d’Hydro-Québec de démolir la centrale thermique de Sorel-Tracy et de déclasser Gentilly 2 démontrent bien que la protection de l’environnement et la sécurité des gens va souvent de pair avec une gestion plus responsable de l’économie.

« Le dinosaure sera enfin enterré! Tout le Québec doit s’en réjouir. Pour l’AQLPA, il s’agit d’un important jalon sur le long parcours vers le développement énergétique responsable » conclut André Bélisle, président de l’AQLPA. « Nous devons poursuivre et demeurer vigilants face aux décisions de nos gouvernements. Il serait grand temps de renouveler le débat sur l’énergie au Québec pour tenir compte du défi mondial que représente le réchauffement planétaire » complète M. Bélisle.

SOURCE : AQLPA

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