Omaiki: Pour changer le monde une couche à la fois.

Couches lavablesDepuis que ma deuxième fille est née, mon intérêt pour les couches ne se dément pas !!! Puisque je suis, comme je le mentionnais dans un de mes billets précédents, un adepte des couches lavables (non, je n’en porte pas !!!), je n’ai pu résister à la tentation d’en essayer un nouveau modèle pour ma fille Esther.

Après avoir essayé les couches Alicot et les couches MAGIK de Mère Hélène (achetées toutes deux en 2006 en version “coton”), j’ai mis dernièrement à l’essai la couche pré-formée L’Öriginale de marque Omaïki que je me suis procurée à la boutique Calins et Popotin situé dans le quartier Rosemont à Montréal. Note: Pour ceux que ça intriguerait, le mot Omaïki n’est ni un terme ni un nom de langue étrangère, il s’agit d’un acronyme composé des initiales des enfants des fondatrices d’Omaïki, Loïk et Mika.

Première des choses je dois dire que le slogan de la compagnie m’a bien fait sourire: “Pour changer le monde une couche à la fois” . Il n’y a pas à dire ca représente très bien le produit. Une belle image qui nous fait réaliser que chaque petit geste, mis bout à bout, nous permettra de minimiser la pression que nous exercons sur les ressources de la planète. Le site de la compagnie vient d’ailleurs de subir une refonte et le résultat est des plus heureux. C’est aéré, esthétique et fonctionnel. Bravo.

Couche Omaiki originale

Puisque la couche L’Öriginale n’est pas une couche tout-en-un, on doit utiliser une culotte en nylon par dessus afin d’assurer l’étanchéité de l’ensemble. Souple et d’une douceur inégalée car fabriquée à 70% de viscose de bambou ( est-ce écolo ? ), de 28% de coton biologique et de 2% de polyester, la couche épouse merveilleusement la forme des cuisses du bébé. Elle est d’ailleurs conçue pour s’ajuster aux bébés de 8 livres à 40 livres, des boutons pression permettant de la rapetisser lors des premières semaine de vie du nouveau-né.  Contrairement à d’autres elle ne fait pas de trop grosses fesses. Point intéressant, l’élément absorbant est attaché à la couche ce qui rend le pliage des couches plus rapide et facilite le séchage sur la corde. Ça évite aussi qu’il n’adhère au paroi de la laveuse ou de la sécheuse.

Couche-lavable corde-a-linge
Le soleil permet de détacher les couches naturellement lors du séchage sur la corde en les blanchissant à l’aide de ses rayons UV.

Pour l’entretien, c’est similaire aux couches MAGIK de Mère Hélène. C’est très simple. Après usage, on place la couche souillée dans un bac à couche après avoir rincé/lavé la culotte en nylon et jeté le feuillet biodégradable conçu pour recueillir les selles (préférablement dans les toilettes afin d’éviter la contamination des dépotoirs). L’usage d’un feuillet est toutefois facultatif. Contrairement aux couches Alicot, aucun trempage n’est nécessaire, ce qui facilite les manipulations car le bac est beaucoup plus léger et le transfert des couches dans la laveuse en est facilité. Par la suite, aux 2 jours on effectue un lavage à l’eau tiède ou chaude. La section consacrée à l’entretien des couches sur le site de la compagnie Omaïki est d’ailleurs très complète..

Nous n’avons expérimenté aucun problème de fuite particulier jusqu’à maintenant.  Faut dire que le bambou est sensé être beaucoup plus absorbant que le coton. Mentionnons toutefois que l’on change régulièrement notre fille (aux 1.5h-2 heures environ) étant donné ses selles très nombreuses. Nous n’avons donc eu que très rarement des problèmes de fuite avec nos couches lavables, toutes marques et modèles confondus. L’Originale est d’ailleurs parfaite comme couche de nuit lorsqu’on y ajoute un élément absorbant supplémentaire.

Couche Omaiki originaleSes point faibles maintenant. Étant étroite, d’une bonne épaisseur et d’une grande souplesse, elle est un peu plus difficile à glisser sous les fesses du bébé car elle manque un peu de “corps”. Les velcros sont aussi difficiles à décoller du rabat de protection (un point commun à beaucoup de couches lavables car les velcros doivent être conçus afin que les couches n’adhèrent pas entres-elles durant le lavage et ils doivent présenter une bonne adhérence afin de résister à l’usure du temps). La couches est est aussi plus longue à sécher que les couches Mère Hélène.

Et si je devais m’équiper à nouveau ? Je dirais que j’en ajouterais quelques une dans mon kit pour leur douceur et leur ajustement parfait. Mais probablement que leur usage principal en serait un de couche de nuit car elles sont un peu plus difficiles à mettre en place que les couches MAGIK de Mère Hélène. Mais c’est bien personnel. Ma conjointe préfère d’ailleurs la couche Omaïki à la couche de Mère Hélène.

Couche lavable Omaiki TEO

Mais j’aimerais bien aussi mettre à l’essai une version toute-en-un (TEÖ) qui ne requiert pas de culotte de nylon ( comme les Alicot ) afin d’éviter le rincage à chaque changement de couche. Ça serait plus rapide, moins éprouvant pour les mains (on passe notre temps les mains dans l’eau lors du rincage de la culotte) et on économiserait ainsi beaucoup d’eau et de savon. La compagnie vient d’ailleurs de mettre en marché une couche édition spéciale “Jour de la Terre 2010” .  Mais à 34,75$ c’est un peu trop onéreux à mon goût. J’opterais donc probablement pour la version régulière à 28,50$.

Note: Tout comme Alicot et Mère Hélène, Omaiki est une compagnie québécoise. Son entrepôt est situé à Blainville.

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