La qualité de l’air demeure stable à Montréal

Est-ce que la fermeture de la raffinerie Shell améliorerait la qualité de vie des gens habitant dans l’est de la ville en améliorant la qualité de l’air ? Je pose la question car personne ne semble se préoccuper de cet aspect dans le dossier. Il est toujours triste de voir des gens perdre leur emploi (très bien rémunéré de surcroit) mais je préférerais qu’on investisse dans des industries plus vertes pluôt que de tenter de maintenir à tout prix des emplois dans le domaine de la pétrochimie. Mais encore faudrait-il diminuer notre dépendance au pétrole…

Communiqué

Bilan 2009 du Réseau de surveillance de la qualité de l’air – La qualité de l’air demeure stable à Montréal

MONTRÉAL, le 11 juin /CNW Telbec/ – M. Alan DeSousa, vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal et responsable du développement durable, de l’environnement et des parcs, a rendu public le rapport annuel du Réseau de surveillance de la qualité de l’air (RSQA). Ce bilan environnemental démontre que la qualité de l’air à Montréal est demeurée stable en 2009, avec près de 300 journées où celle-ci a été qualifiée de “bonne” ou “acceptable”.

“La Ville s’engage à poursuivre ses efforts de sensibilisation, et à travailler de pair avec divers intervenants, pour ainsi augmenter la prise de conscience collective autour d’actions à poser qui contribueront, d’année en année, à améliorer la qualité de l’air que nous respirons”, a affirmé M. DeSousa.

Diminution des particules fines : les défis à relever sont nombreux

Les particules fines sont responsables de la quasi-totalité des 68 journées de mauvaise qualité de l’air enregistrées, soit un jour de plus que l’année dernière. Parmi ces journées de mauvaise qualité de l’air, 32 ont été enregistrées dans au moins trois sous-régions de l’île de Montréal simultanément, et rencontrent parfaitement les critères des jours de smog. Les 38 autres journées de mauvaise qualité de l’air ont été enregistrées localement, et sont plutôt associées à des activités humaines telles que la présence d’un four à bois au centre-ville, le chauffage au bois, la circulation et l’industrie.

La contribution du chauffage au bois aux émissions de particules fines en période hivernale ne cesse d’augmenter et correspondait, en 2006, à environ 61 % du total des émissions estimées, alors que la proportion attribuable aux industries et aux transports représentent respectivement 22 % et 14 %. Consciente de cette problématique, la Ville de Montréal a adopté en 2009 une réglementation sur le chauffage au bois, ce qui constitue une première étape déterminante en vue de l’amélioration de la qualité de l’air à Montréal.

M. DeSousa a tenu à inviter les citoyens à faire leur part, afin d’améliorer la qualité de l’air plus localement. “J’incite les citoyens à poser des gestes concrets qui contribueront à réduire le smog en milieu urbain, comme privilégier les transports actifs et collectifs, éviter de laisser tourner inutilement le moteur de leur véhicule, limiter l’utilisation de foyers et de poêles à bois ou encore remplacer les appareils à combustible solide désuets par des appareils moins polluants. Chaque petit geste compte pour améliorer notre qualité de vie”, a ajouté M. DeSousa.

La tendance demeure à la baisse pour les polluants de l’est

Depuis quelques années, une réduction importante des niveaux de polluants est observée dans les secteurs industriel et pétrochimique. En 2009, la tendance à la baisse des concentrations de benzène a été maintenue, notamment par la diminution de 14 % de la concentration moyenne annuelle par rapport à celle mesurée en 2008. Par ailleurs, les émissions industrielles de dioxyde de soufre ont diminué de plus de 50 % au cours des 25 dernières années, grâce notamment à l’application de divers règlements relatifs à l’assainissement de l’air. Ces résultats positifs témoignent des actions concertées de la Division du contrôle des rejets industriels, qui en collaboration avec des responsables des milieux industriel et pétrolier de l’est de Montréal, travaille à identifier les sources d’émissions importantes des différents polluants et à mettre en place les correctifs appropriés.

Réseau de surveillance de la qualité de l’air

Depuis près de 40 ans, la Ville de Montréal assure la surveillance de la qualité de l’air sur l’île grâce au RSQA, qui compte 17 stations d’échantillonnage, dont 11 qui fonctionnent de façon continue. Les Montréalais peuvent consulter le Rapport 2009 en visitant le site Internet www.rsqa.qc.ca, où sont également disponibles de façon quotidienne les prévisions de la qualité de l’air.

Renseignements: Valérie De Gagné, Relations avec les médias, 514-872-6013; Source: Darren Becker, Cabinet du maire et du comité exécutif, 514-872-6412

 

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