Smog et mauvaise qualité de l’air : Plus fréquents en hiver

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Voici les raisons pour lesquelles la ville de Montréal à lancé le programme Feu Vert qui vise à améliorer la qualité de l’air en incitant les citoyens de l’île de Montréal à se départir de leurs vieux poêles et foyers au bois…

Communiqué

Smog et mauvaise qualité de l’air : Plus fréquents en hiver

MONTRÉAL, le 19 déc. 2011 /CNW/ – La plupart des gens associent le smog aux journées chaudes et ensoleillées de l’été mais, en fait, il survient plus fréquemment en période hivernale, en raison de l’utilisation du chauffage au bois dont la fumée renferme des contaminants atmosphériques. En 2010, par exemple, 17 jours de smog ont été observés en hiver contre 7 en été sur l’île de Montréal. La pollution atmosphérique peut avoir des effets néfastes sur la santé et l’environnement. Aussi, pour savoir si la concentration des polluants est susceptible d’atteindre des niveaux dommageables, il importe de surveiller les avertissements de smog et les prévisions de la qualité de l’air, disponibles sur le site Info-Smog d’Environnement Canada : www.qc.ec.gc.ca/atmos/smog.

Le smog hivernal
Le smog est composé de polluants atmosphériques qui forment une brume jaunâtre au-dessus des villes, mais qui peut aussi se manifester dans les banlieues et les zones rurales. En hiver, le smog est un phénomène plutôt local qui est amplifié par grands froids et qui se produit lorsque l’air est stable (peu de vent). Les particules fines jouent un rôle prépondérant dans la formation du smog. Alors que les activités industrielles et les transports en sont les principales sources en été, ce sont les foyers et les poêles à bois qui en sont responsables à plus de 60 % en hiver. Le transport automobile et les sels de déglaçage, mis en suspension dans l’air lors du passage des voitures, contribuent également à dégrader la qualité de l’air.

Impacts du smog sur la santé
Les particules fines, qui sont si minuscules qu’elles sont invisibles à l’œil nu, peuvent pénétrer profondément dans les poumons. Aussi, les enfants asthmatiques et les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires ou respiratoires risquent d’en être les plus affectées et peuvent voir les symptômes de leur maladie s’aggraver. En période de smog, elles devraient éviter de pratiquer des activités physiques intenses à l’extérieur.

Améliorer la qualité de l’air
Chacun peut contribuer à une meilleure qualité de l’air en évitant d’utiliser le chauffage au bois et en privilégiant les transports en commun. Lorsqu’il faut utiliser l’auto, il importe de réduire sa vitesse et de ne pas laisser tourner le moteur inutilement. Ces gestes simples et à la portée de tous peuvent être mis en pratique au quotidien, mais gagnent en importance lors d’un avertissement de smog.

Info-Smog
Rappelons qu’Info-Smog est le programme de prévision de la qualité de l’air et d’avertissement de smog offert conjointement par Environnement Canada, le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs du Québec, la Ville de Montréal, le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec et la Direction de santé publique de l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal.

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