Comme je le mentionnais dans un billet précédent, je me suis lancé dans le compostage tardivement en saison l’année dernière. Avant le début d’une nouvelle saison active (l’hiver je composte peu), voici quelques constatations concernant mon composteur.
Je composte peu l’hiver car le composteur n’est pas près de ma porte et que l’accumulation de neige y rend l’accès difficile. Afin de pouvoir composter durant cette période de l’année, je devrais donc me procurer une grosse poubelle que je devrais laisser sur mon balcon, y déposer mes matières durant la saison froide et aller la vider dans le composteur le printemps venu. Ce que je n’ai pas fait à ma première année. Peut-être que je le ferai l’hiver prochain.
Première des choses, je me suis aperçu que durant l’hiver mon composteur de marque Garden Gourmet à enflé dans 
sa partie inférieure. Bien que je ne connaisse pas la cause exacte, je serais porté à croire que cela à été causé par un compactage excessif de ma part, aggravé par l’effet du gel. Comme je ne coupe pas nécessairement mes résidus en petits morceaux avant de les déposer dans le composteur, j’ai l’habitude d’utiliser ma pelle pour hacher le tout directement dans ce dernier, me trouvant donc à compresser les matières compostables dans le fond. J’ai beau essayer de bien mélanger le tout par la suite, il est difficile d’atteindre le fond. Conséquence: la porte est sorti de son rail a certains endroits durant l’hiver et le composteur à gauchi. Je devrai donc tenter d’extirper de la matière du fond afin de diminuer la pression sur les côtés du composteur.
Parlant de matières compostables, j’ai pu constater que le processus de décomposition se déroulait bien (voir image ci-dessous). Selon le conseil canadien du compost le délais pour obtenir un compost mature serait de 6 mois à 1 an. Comme le composteur n’a pas pu bénéficier de chaleur durant une longue période (il a été installé en septembre), on peut constater que les matières organiques ont tout de même bien débuté leur processus de décomposition. Le processus aurait toutefois pu être plus rapide si j’avais maintenu un taux d’humidité plus élevé. L’automne dernier j’étais un peu craintif à l’idée de l’arroser mais cette année j’ai bien l’intention de le faire plus régulièrement afin de contribuer à maintenir un taux d’humidité optimal ( il devrait être comparable à celui présent dans une éponge mouillée et essorée ).
La bonne proportion “brun-vert” ( 2 pour 1 ) sera aussi plus facile à maintenir cette année car j’ai conservé les feuilles qui sont tombées à l’automne dernier, me permettant de faire des provisions de “brun”, un élément plus difficile à trouver durant l’été.
Lors de mes dernières lectures j’ai découvert qu’on suggère l’utilisation d’un aérateur à ailettes afin de bien aérer le compost et d’accélérer la décompostion. Je ne sais pas encore où on peut s’en procurer un mais je vais vérifier cela. Je n’en ai pas trouvé sur les sites internet de Rona et Homedepot. Il doit toutefois être possible de s’en procurer un dans une pépinière. Entre-temps, je le brasse le plus souvent possible avec ma pelle puisque je n’ai pas de fourche.
Bonne saison de compostage à tous !
Note: Si jamais vous n’avez pas la possibilité de composter à la maison, j’ai découvert dernièrement que l’entreprise Compost Montréal peut récolter vos matières organiques compostables à domicile moyennant des frais de 5$ par semaine.
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