La Maison du 21e siècle est le magazine québécois de la maison saine pour ses habitants et la planète. Fondé en mars 1994 par les Éditions du 21e siècle Inc., il est publié quatre fois l’an (janvier, mars, juin et octobre).
Son éditeur et rédacteur en chef est le journaliste André Fauteux, ancien reporter au quotidien montréalais The Gazette (1988) et à l’hebdo Habitabec (1989-1994). Il a aussi collaboré au quotidien La Presse pendant 15 ans ainsi qu’avec de nombreux autres médias (magazine Guide Ressources, Touring, le Journal de Montréal, etc.). Les grands médias québécois font régulièrement appel à lui pour des entrevues sur divers aspects des maisons écologiques (qualité de l’air intérieur, énergies alternatives, etc.).
Éco-Énergie à Montréal a eu le privilège de s’entretenir avec lui.
Bonjour monsieur Fauteux
Bonjour
D’où vous est venue l’idée de créer un magazine spécialisé traitant des maisons saines en 1994 ?
La santé et l’environnement étaient déjà mon dada à l’époque où je travaillais à The Gazette. Je souffrais de maux de dos chroniques et j’ai vite compris que j’avais le pouvoir de prendre du mieux en adoptant de saines habitudes de vie.
Puis quand j’ai découvert les maisons saines et à haute efficacité en interviewant l’architecte Christian Ouellet pour Habitabec, j’ai trouvé le moyen de réaliser mon ambition d’aider les gens à améliorer leur sort ainsi que celui de l’environnement. Début 1994, tandis qu’Habitabec s’enlisait vers la faillite, une source m’a offert un scoop sur un plateau d’argent : l’ébauche du guide Matériaux de construction pour les personnes hypersensibles, de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). M’inspirant du newsletter américain Energy Design Update, j’ai donc lancé un feuillet de quatre pages, le volume 1 numéro 1 de La Maison du 21e siècle, en misant sur cette exclusivité.
J’imagine que ça prenait une bonne dose de courage il y a 15 ans pour lancer un tel type de publication ? Parlez-nous un peu de vos débuts.
Je ne sais pas si ce fut du courage autant que de l’inconscience ! Je croyais que les architectes et constructeurs s’abonneraient massivement à mon bulletin, ce qui ne fut pas le cas ! En tout cas, il n’était pas question que j’abandonne ma spécialité sur les Maisons saines, développée à partir de 1990 chez Habitabec. Ce concept de la SCHL m’a toujours passionné car pour moi, c’était l’avenir logique et incontournable de nos maisons.
Mais heureusement que j’ai pu piger pour La Presse et le Guide Ressources pendant des années, car au début mon bulletin n’était pas rentable. La Maison du 21e siècle a d’abord pris son envol en 1997, avec nos premiers numéros en couleur, mais surtout à partir de l’automne 2002 avec le lancement de notre cahier central à grand tirage, plus tard baptisé La Maison saine. Ce fut une idée géniale de notre directrice des ventes Johanne Larouche.
Où avez-vous fait l’acquisition de toutes ces connaissances au sujet des maisons saines et des énergies renouvelables ?
Chez Habitabec, en rencontrant des spécialistes tels Christian Ouellet, l’architecte et inspecteur Morris Charney, le président de l’association Énergie Solaire, Benoît Perron, et les chercheurs de la SCHL Jim White et Chris Ives, le père du concours sur les maisons saines lancé par la SCHL en 1990.
Vous offrez maintenant des cours si je ne m’abuse ?
Oui, je donne occasionnellement un cours d’introduction aux maisons saines et un autre sur les maisons solaires. Et je suis fier d’organiser, annuellement à la fin mars, une formation d’une fin de semaine sur les champs électromagnétiques. Celle-ci est dispensée par mon mentor en matière « d’évitement prudent » de l’électrosmog, Andrew Michrowski (essentia.ca).
Est-ce que la « La maison du 21e siècle » est l’œuvre d’un seul homme ?
Évidemment que non. En plus de Johanne aux ventes, mon adjointe Diane Larivière est la femme à tout faire, notre graphiste Nancy Beaudet fait un travail remarquable, nos réviseures France de Palma et Jocelyne Tétreault sont responsables du français impeccable des textes et je suis heureux de compter sur de nombreux journalistes et spécialistes qui collaborent à la rédaction. Parmi nos piliers, mentionnons Michel Renaud et Édith Smeesters, spécialistes des paysages écologiques, Lucie Dumoulin qui signe de sa plume magique nos profils d’architectes, sans oublier Emmanuel Cosgrove d’Écohabitation, le spécialiste des maisons LEED, et notre nouveau chroniqueur Steven Guilbeault d’Équiterre qui n’a plus à être présenté.
Où se font la rédaction et la production du magazine?
Nous sommes une équipe de télétravailleurs : la rédaction est basée chez moi à Sainte-Adèle, Johanne vit dans la Petite Nation (près de Montebello), Nancy à Le Gardeur, France et Jocelyne à Montréal. Vive l’Internet !
Vous imprimez maintenant sur du papier Cascade100% recyclé, est-ce que vous offrez le magazine en format électronique (ex : en format livre électronique).
Nous vendons un CD de nos archives présentées en format pdf et nos anciens numéros seront aussi vendus sous peu à l’unité en format pdf également sous peu sur notre site 21esiecle.qc.ca (ou maisonsaine.ca).
Est-ce que vous croyez que les livres électroniques ou le papiel supplanteront bientôt le papier ?
Qui sait ? Si les supports informatiques dont l’Internet font désormais partie de notre quotidien, je parie que le format papier sera encore le préféré de la majorité des gens pendant encore longtemps.
Est-ce que vous appliquez dans votre vie personnelle tous les enseignements que vous prodiguez ? Est-ce parfois difficile ?
La vaste majorité, en effet. Le plus difficile serait par contre de changer nos vitrages pour de plus performants, d’ouvrir les murs pour hausse leur niveau d’isolation (qui est déjà de R-30) ou d’ajouter un foyer de masse dans notre petit salon !
Par exemple, sachant que plus en plus d’études sèment le doute concernant l’innocuité de produits tels que les ampoules fluocompactes , les réseaux Wifi et les cellulaires, est-ce que vous vous privez de tous ces produits ?
J’ai renoncé à mon téléphone sans fil et je n’utilise des fluocompactes qu’à quelques endroits dont la toilette, où nos premières ampoules DEL (diodes électroluminescentes) ont failli à cause de l’humidité. La vaste majorité de notre éclairage est d’ailleurs assuré par des DEL ou le soleil. En hiver, dans notre salon, j’utilise encore des incandescentes car, en plus d’émettre une lumière saine, elles contribuent au chauffage.
Est-ce que le phénomène du réchauffement climatique vous inquiète ?
Oui. Il m’attriste surtout car nous ne pouvons pas imaginer l’ampleur de la souffrance qu’il causera de notre vivant mais surtout aux générations futures. Nous ne pourrons hélas que nous y adapter, notamment en rendant nos maisons plus étanches aux pluies torrentielles et en les dotant d’une plus grande sécurité énergétique en cas de panne du réseau hydroélectrique. J’ai d’ailleurs acquis un système à base de batteries et de panneaux photovoltaïques pour affronter les conséquences des tempêtes de verglas qui pourraient se faire plus fréquentes.
Quel genre de véhicule conduisez-vous ? Croyez-vous que le prochain sera hybride ou électrique ?
Je possède une Civic 2002 et ma conjointe une Matrix 2006. J’utilise très peu ma voiture, beaucoup moins qu’auparavant en tout cas. Et oui, notre prochaine voiture sera une hybride et j’ai hâte au jour où nous posséderons un modèle électrique.
Est-ce que vous croyez que les gouvernements et Hydro-Québec en font assez pour encourager l’industrie des énergies renouvelables (surtout lorsqu’on regarde ce qui se passe en Ontario) ?
Absolument pas. C’est une honte que de ne pas promouvoir davantage les énergies renouvelables au lieu d’harnacher de grandes rivières qui sont en fait des fleuves, comme la Moisie, un véritable joyau. Si on ne prend pas un sérieux virage en faveur des énergies vertes, tôt ou tard nous devrons nous tourner vers le nucléaire et le thermique, ce qui serait un cadeau empoisonné à faire aux générations futures.
Est-ce que la diminution de la consommation d’énergie des ménages québécois passe par une augmentation des tarifs d’Hydro-Québec ? Est-ce le seul moyen de changer les comportements ?
Pas le seul, mais c’est incontournable. Il faudra instaurer des tarifs différenciés dans le temps (plus chers en période de pointe et moins chers le reste du temps). De généreux incitatifs financiers en faveur de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables ainsi que davantage d’éducation sont toutefois aussi essentiels. De plus, chaque locataire devrait payer sa consommation énergétique, afin d’éviter le gaspillage.
Merci monsieur Fauteux et au plaisir de vous lire encore longtemps.
Je vous en prie et vous remercie à mon tour !
*malheureuement le lien est trop long pour twitter!!!!!!!! ;-(
J’aimerais savoir si les accessoirs, pendatif , tour etc…………………………..de BioVibes sont efficaces pour neutraliser les ondes cellulaires WiFi etc….. Ce minérais “shungite” est-il efficace ou bien on se fait avoir, comme j’ai entendu. Ma fille est enceinte je voudrais la protéger en lui faisant ce cadeau (pendatif) pour le 27 juin, mais comme je suis À FAIBLE REVENU, JE NE VEUX PAS INVESTIR POUR RIEN….EST-CE LE CAS AUSSI POUR LA TOURNALINE? QUE JE POSSÈDE EN COLLIER?
Une réponse le plus tôt possible serait fort appréciée.
Après la lecture du livre du professeur Dominique Belpomme, de l’Artac, groupe de chercheurs en France: “Comment naissent les maladies.” on parle largement des champs électromagnétiques ainsi que de l’environnement qui seraient responsables de plusieurs pathalogies, dont le cancer véritable fléau, qui n’a pas fini de nuire à notre qualité de vie. Même que l’obésité qu’on pensait relié uniquement à l’alimentation et au manque d’exercice serait relié aussi aux hydocarbures.. par expérimentation des derniers 10 ans… A lire!…..
J’attend une réponse honnête……………………..M. St-Onge