CAA Québec a rapporté cette semaine que le nombre de voitures électriques (VÉ) sur les routes du Québec a bondi de 71 % en un an, passant de 36 700 en 2018 à 62 900 en 2019 notamment en raison des subventions, mais aussi parce que l’autonomie de plusieurs modèles populaires se compare désormais à celle d’une voiture à essence.
En effet, plusieurs modèles grand public de véhicules électriques ont été lancés récemment, avec une autonomie d’environ 400 km. Parmi ce modèles, on compte le Hyundai Kona électrique (415 km d’autonomie), l’indémodable Chevrolet Bolt EV (417 km), la nouvelle Kia Soul EV (383 km) et la Nissan LEAF (de 243 à 363 km, selon le modèle).
Les visiteurs du Salon International de l’Auto de Montréal (SIAM) , qui se tiendra du 17 au 26 janvier au Palais des congrès de Montréal, auront la chance de conduire ces modèles grâce à l’initiative conjointe du SIAM et de CAA-Québec.
Six autres VÉ parmi les plus populaires seront également disponibles pour ces essais routiers : BMW i3s, Hyundai IONIQ électrique, Mitsubishi Outlander PHEV, Toyota Mirai (hydrogène) et Prius Prime (hybride branchable), et Volkswagen e-Golf. De plus, la BMW i8 Roadster séduira les amateurs de VÉ plus sportifs! En tout, pas moins de 11 modèles de véhicules électrifiés seront disponibles pour ces essais routiers, qui sont rendus possibles grâce à la participation de Transition énergétique Québec, en collaboration avec le SIAM, Roulons électrique et FLO, fournisseur québécois de services de recharge.
« Le véhicule électrique fait partie de la solution pour réduire nos émissions de GES et il faut continuer à le mettre de l’avant. Avec les progrès de la technologie et la diminution des coûts, ça devient un choix sensé pour de plus en plus de gens. »
– Pierre-Serge Labbé, vice-président des services automobiles de CAA-Québec
Des modèles électriques pour tous les styles de vie
Multisegments, VUS, compactes, berlines, voitures de luxe, on trouve maintenant des VÉ qui conviennent à tous les styles de vie, de même que des hybrides branchables qui permettent d’avoir le meilleur des deux mondes. Le VÉ demeure plus cher à l’achat que son équivalent à essence, mais la différence s’amenuise, particulièrement depuis l’entrée en vigueur de la subvention fédérale qui, combinée au rabais québécois, peut réduire le coût d’achat jusqu’à 13 000 $ (taxes incluses). Dans beaucoup de cas, en tenant compte des coûts de l’électricité et de l’essence, le VÉ revient au même prix qu’un véhicule à combustion, ou même moins cher! Les sceptiques seront confondus en faisant la comparaison à l’aide du calculateur de coûts d’utilisation de la CAA.