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Chauffe-eau solaire à Montréal: ça fonctionne ?

Coûts

L’achat (3500$) et l’installation complète (2900$) du système à coûté 6400$ (taxes incluses). Le système a été acheté chez HLT Énergies et l’installation a été réalisée par Plomberie Bessette & Fils situé à Knowlton dans les Cantons de l’Est. Le montant inclus: du travail préparatoire, du temps de déplacement, la main-d’ œuvre et le matériel. L’installation a duré 7 heures à 3 hommes. En ce qui concerne la quincaillerie d’installation, l’élément le plus coûteux est la tuyauterie (tuyaux de cuivre de ½ pouces) qui a coûté environ 300$. Je vous suggère donc de prendre en considération cet aspect lors du choix de l’emplacement de votre panneau et de votre réservoir. En minimisant la distance entre ces deux éléments, vous minimisez vos frais d’installation et augmentez votre rendement en diminuant les pertes de chaleur du liquide caloporteur (glycol).

Le système est théoriquement admissible à une subvention de 500$ du programme écoÉnergie Rénovation du Gouvernement du Canada puisque le capteur fait partie de la liste des capteurs autorisés. Je vais faire ma demande cet été et je vous en redonne des nouvelles.

Fonctionnement

 

Le système vous permet via un écran numérique de configurer son comportement. Vous pouvez ainsi lui indiquer à quel moment démarrer la pompe et à quel moment l’arrêter. Dans mon cas, le système démarre en été lorsque la température à l’intérieur du panneau solaire est supérieure de 8 degrés Celsius à celle de l’eau de mon réservoir et s’éteint lorsqu’elle n’est supérieure que de 2.5 degrés Celsius. L’hiver, je le fait démarrer à 6 degrés au dessus et arrêter à 4 degrés.

Le niveau sonore de la pompe m’a agréablement surpris. Il est très bas.

L’écran numérique permet d’afficher la température du panneau solaire, du réservoir ainsi que le nombre d’heure d’opération de la pompe (qu’on peut remettre à zéro). Tout un ensemble d’options permet de configurer le système plus en détail. Parmi les options les plus intéressantes, celle permettant d’indiquer la température maximum de l’eau du réservoir autorisée. Effectivement, en cas d’absence prolongée du domicile, le risque d’atteindre des températures trop élevée est présent. Dans ce cas, on peut indiquer au système de faire circuler le liquide caloporteur afin de refroidir l’eau par exemple lorsque la température de l’eau atteint un certain degré. Dan mon cas, je l’ai configuré pour 80 degrés. C’est très élevé j’en conviens mais il ne faut pas oublier que dans mon cas, l’eau se déverse dans mon chauffe électrique qui lui est réglé à 55 degrés. L’eau se tempérera donc au contact de celle de ce dernier. Comme je n’ai pas encore quitté mon domicile pour une longue période estivale (ex : une semaine) , je n’ai pas encore pu expérimenter cette option.

7 juillet 2008:  Moi et la petite famille avons finalement quitté le domicile familial pour une période de 2 jours complets (3 jours sans utiliser d’eau chaude).  La température du réservoir était à 52,6 degrés à  notre départ. Après 2 jours très ensoleillés,  la température n’a pas dépassée 61,3 degrés. On peut donc constater que le capteur à plat n’apprécie pas de travailler à de très hautes températures. Il en vient donc à plafonner. Cela devrait donc nous inciter à ne pas sous-dimensionner la taille de notre réservoir… L’énergie qui  n’a pas été emmagasinée a été perdue !

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