Après avoir analysé les différentes options disponibles sur le marché ( voir billet précédent traitant de ce sujet ), j’ai finalement opté pour le capteur solaire Calo-Sol-Air 2008 (maintenant nommé eSolair 2.0) de la jeune compagnie MC2 Énergie. Le prix était intéressant et le rendement prometteur selon les données fournies par la compagnie. J’ai donc franchi le pas.
NOTE: L’installation a été améliorée à l’été 2010 ( voir le billet )
J’ai opté pour un kit comportant les composantes suivantes:
Panneau solaire Calo-Sol-Air 2008
Ventilateur Fantech FG 6
Filtre a air Fantech FB6
Contrôleur RESOL BS Plus
A cet ensemble, j’ai ajouté les composantes suivantes:
2 supports triangulaires pour le panneau (angle de 83 degrés)
Interface PC avec logiciel Resol Service Center Light
Tuyaux extérieurs isolés (2 pouces d’isolant)
En incluant, les taxes et la livraison, le coût total s’est chiffré à environ 2100$
L’installation extérieure du panneau à eu lieu samedi le 13 septembre. N’étant pas très bricoleur, j’ai fait appel à mon père afin de procéder à l’installation. Étant donné la dimension et le poids du panneau, il faut être au minimum 2 personnes pour réaliser une telle installation. Le panneau à une dimension de 233,7 cm x 111,8 cm x 10,8 cm (92 po x 44 po x 4¼ po) et pèse 54 kg (120 livres) alors que le double fond isolé de laine de roche pèse 18 kg (40 livres).
J’ai opté pour une inclinaison du panneau à 83 degrés même si 60 degrés aurait été préférable afin de maximiser le rendement du panneau. Mais comme l’espace était restreint (je ne voulais pas empiéter sur mon petit jardin), j’ai opté pour cette solution. Sur le site du fabricant on peut trouver le rendement potentiel en kwh et en années nécessaires à la rentabilisation du panneau selon 3 inclinaisons types: 90, 60 et 45 degrés. (dans le sud du Québec). À Montréal par exemple, il semblerait que le potentiel solaire serait inférieur de l’ordre de 15% (à cause du smog ?)
Un angle de 83 degrés présente toutefois un avantage. La neige peut difficilement s’accumuler sur le capteur. Voir les photos ci-jointes prises après une chute importante de neige survenue en décembre. On peut constater qu’une bonne quantité de neige s’est accumulée sur le capteur du chauffe-eau solaire mais pas sur celui du chauffe-air. Le lendemain, le chauffe-air générait tout près de 6kwh alors que le chauffe-eau ne générait aucun kwh, le capteur étant encore entièrement recouvert de neige
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