Des étudiants de l’UQAM viennent faire un tour chez moi dans le cadre d’un de leurs cours

visite-cours-jp-desardins-2013-1Dernièrement, Jean-Pierre Desjardins, un chargé de cours à l’Université du Québec à Montréal ( UQAM ), que j’ai connu lors de mes séances de bénévolat pour l’organisme Écohabitation, m’a contacté afin de s’enquérir de la possibilité de venir visiter ma maison avec ses étudiants dans le cadre de son cours intitulé “La maison saine: gestion des ressources “.

Ce cours, qui fait partie d’un nouveau programme à l’UQAM intitulé «Certificat en ressources énergétiques durables» ,  aborde des sujets tels que l’auto-production d’énergie (solaire thermique, solaire photovoltaïque, éolien domestique), la gestion de l’eau et des matières résiduelles dans le secteur résidentiel.

Comme ma maison dispose de plusieurs éléments abordés en classe (chauffe-air solaire, chauffe-eau solaire, panneaux solaires photovoltaïques, Récupérateur de chaleur des eaux grise PowerPipe, etc.), il a jugé pertinent de proposer  cette visite à ses étudiants. Après tout, rien de tel que de voir de ses propres yeux.

C’est donc samedi le 16 novembre dernier qu’à eu lieu la visite. Bien qu’une dizaine d’étudiants étaient pressentis pour participer, seulement 3 d’entre-eux ont finalement pu se présenter. Cela ne nous à pas empêché de passer un agréable après-midi à visiter, à discuter et à répondre à plusieurs questions intéressantes.

J’en ai également profité pour poser quelques questions à M. Desjardins à propos des panneaux solaires photovoltaïques, un sujet qui est encore nouveau pour moi. Par exemple, je lui ai demandé à quel pourcentage de rendement supplémentaire je pouvais m’attendre par grand froid ( les panneaux photovoltaïques adorent le froid ). J’ai donc appris, en consultant la fiche technique des mes panneaux solaires SolarWorld, que chaque degrés Celsius en moins par rapport à la température de certification de 25 degrés Celsius me permettait de gagner 0,45% de rendement supplémentaire.  Ces données permettent donc d’envisager un rendement supérieur de 22,5% à une température de -25 degrés Celcius. Enfin une raison d’apprécier les froids sibériens, à condition que le soleil soit présent, bien entendu !!!  Par contre, l’été venu, l’effet inverse sera aussi vrai. Les températures plus chaudes auront un impact négatif sur la production des panneaux. Erratum:  mon nouveau mentor :), M. Desjardins, m’indique que mon affirmation n’est pas tout à fait exacte. On devrait parler de la température des cellules et non pas de celle de l’air. Donc, par une belle journée ensoleillée, à -25 degrés Celsius,  la température des cellules, réchauffées par les rayons du soleil, sera plus élevée que celle de l’air. L’augmentation du rendement sera donc inférieure au 22,5% mentionnés précédemment. Difficile, donc, dans ce contexte de chiffrer exactement le pourcentage d’augmentation du rendement.

Yves Laurin - Smart électrique
Yves Laurin à cöté de sa Smart électrique

A part cela, j’ai aussi eu le plaisir de faire la connaissance de Yves Laurin, un lecteur du site RoulezÉlectrique, un site avec lequel je collabore, qui s’était déplacé avec sa voiture électrique Smart fortwo EV. Comme le temps a filé rapidement je n’ai malheureusement pas eu le temps de faire un tour… Ce sera pour une autre fois ( j’ai toutefois pu m’asseoir dans la voiture ) ! On a, par contre, eu le temps de discuter un peu de son expérience et des aléas de conduire une voiture électrique qui à une autonomie annoncée de 145 km. Mentionnons, à ce titre, qu’il s’est payé une petite frayeur une journée où il était sorti de sa routine et avait parcouru un peu trop de kilomètres. Il a du s’arrêter chez son concessionnaire Mercedes pour une petite recharge afin de s’assurer de pouvoir retourner chez lui.

Il m’a également mentionné qu’il aimerait bien un de ces jours prendre le temps d’explorer le Québec en s’arrêtant pour recharger sa voiture dans des endroits où ne prend pas nécessairement le temps de s’arrêter habituellement. Pour ce faire, afin de bien planifier son itinéraire, il utiliserait une application comme Plugshare,  qui permet de découvrir des bornes de recharge situées dans des endroits comme des môtels, des hôtels, des stationnements publics ou encore chez des particuliers, qui partagent leurs bornes.

En terminant, pour les étudiants qui n’ont pas pu participer à la visite, je les invite à visionner ce reportage qui avait été consacré à mon installation, en 2011, dans le cadre de la chronique environnement de l’émission Salut Bonjour. Veuillez prendre note que les panneaux photovoltaïques n’étaient pas encore installés à cette époque.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *